Des jardins privés écologiques avec des pommiers productifs ...

Moment de floraison
  et connaissance du S-génotype ou à défaut de la parenté:
les secrets de la fécondation croisée des pommiers.

Agronomie de votre potager, votre verger, votre jardin d’agrément.

Evidences ...
- La pollinisation naturelle des pommiers cultivés (période pendant laquelle les butineurs transportent le pollen), cela se passe pendant les stades F (premières fleurs) et F2 (pleine floraison), plus précisément pendant les premiers jours où la fleur est ouverte.
(La pollinisation artificielle pour obtenir de nouvelles variétés se fait au stade ballon, quand les insectes n’ont pas encore accédé aux organes reproducteurs mais que les stigmates sont déjà réceptifs. La fleur peut alors être émasculée pour ne plus attirer d'insectes.)
- Les plus belles pommes sont issues des fleurs centrales des inflorescences.
Il est donc évident qu'une observation phénologique sérieuse doit comprendre le stade F.
Nela King Bloom
King Bloom d'une inflorescence du cultivar 'Nela®'.

Cultiver son jardin pour y voir pousser quelques fruits appétissants pose de plus en plus de problèmes à cause de la transformation des potagers et petits vergers privés en zones forestières par des habitants mal endoctrinés par les Verts. Il est pourtant évident que les quelques fruits produits sur le lieu de consommation ne nécessiteront pas d’énergie pour les transporter depuis l’autre bout de la planète; il est tout aussi évident que planter dans un potager des grands arbres, souvent forestiers et à pollen volatile allergénique, est plus néfaste que bénéfique pour la santé des humains.
En agglomération, il est souvent devenu difficile de cultiver son potager à cause de voisins qui attirent, par une biodiversité végétale inappropriée, insectes, oiseaux et maladies indésirables dans un jardin. La multiplication anarchique en Wallonie des plantes hôtes du feu bactérien n’est qu’un exemple (Cotonéasters, cognassier du Japon, ...).
Il y a donc quelques secrets d’agronomie à appliquer pour lutter contre les méfaits de ces plantations anarchiques non écologiques, même si parfois incitées par des groupements qui se prétendent écolos.

Secrets et méthodes d'observation scientifique à votre portée.

Les cultivars de pommiers ont un système d’auto-incompatibilité qui réduit l’autofertilisation mais aussi la fertilisation entre des cultivars différents possédant des S-allèles identiques. Nombre de pommiers diploïdes ne sont pas suffisamment autofertiles, on pratique donc toujours la fécondation croisée avec un autre pommier qui fleuri en même temps.
Si vous souhaitez connaître les variétés autofertiles, celles qui le sont moins ou pas du tout, consultez vos cercles horticoles locaux.

La première condition à une fécondation croisée est que le pommier doit fleurir. Il faut savoir que certains cultivars ne fleurissent pas chaque année; on parle d’alternance. Il faut bien lire les fiches variétales et éviter de planter chez soi les variétés qui ont cette habitude. Les petits pommiers que l’on oublie de tailler ou trop peu nourris peuvent faire ce caprice.

La deuxième condition est que le pollen doit être capable de féconder. La fécondation croisée ne sera pas possible pour un triploïde car il ne sait pas fournir de pollen valable à l’autre pommier; évitons donc de planter ces anormaux dans nos jardins! En Wallonie, du côté de Gembloux, on pousse à la plantation de pommiers génétiquement anormaux, les triploïdes RGF: Reinette de Blenheim, Godivert, Cwastresse Double, Gris Braibant, Reinette Hernaut, ...

La troisième condition est que les périodes de floraison doivent se chevaucher.
Nous ne sommes pas ici en train de relever la période de disponibilité maximale de nouriture pour les abeilles des producteurs de miel (stade F2 de pleine floraison) mais la période permettant la fécondation croisée pour produire des pommes (stades F+F2)! Il est donc très important de connaître avec précision la période de floraison (F+F2) des pommiers que vous plantez chez vous.
En Wallonie, vous trouverez rarement cette indication sur les étiquettes en jardinerie (On devrait soit y indiquer une lettre ou un groupe de lettres de A à D pour la période de floraison et un entier signé exprimant le nombre de jours relatifs à une variété de référence pour le centre de la période de pleine floraison).
Ainsi, il existe plusieurs classifications des dates de floraisons, la meilleure étant celle utilisée par les Croqueurs de Pommes d’Ile de France. Exemple de formulaires 2011, 2012, 2013, 2014, ...
Toutes les méthodes aboutissent à des époques relatives de floraison, donc pas de dates précisées dans les résultats finaux.

La première méthode consiste à grouper les pommiers en catégories:
- les précoces:
 Groupe A: floraison très précoce (de: sehr früh):
   (-12j) Bolero tuscan (colonnaire),
   (-10j) Nela,
 Groupe B: floraison mi-précoce (de: mittlefrüh):
   (-8j) Karneval,
   (-5j) Cevaal, Red Windsor, Joseph Mush, Red Topaz, ...
 Groupe C: mi-saison:
   (-4j) Ariane,
   (-2j) Rebella, Granny Smith, Melrose,
   (-1j) delblush, delcorf, Rosanna, Cox’s Orange Pippin, Discovery, Rosette.
- les tardives:
 Groupe D: floraison mi-tardive (de: mittlespät):
   (ref) Golden Delicious, Collina,
   (+1j) Santana, Elstar, Golden Orange, Delbardivine® delfloga
   (+2j) Ecolette, Gold Bohemia, Corail® Pinova,
   (+3j) Rajka.
 Groupe E: floraison tardive (de: spät):
   (+4j) Flamenco Obelisk (colonnaire),
   (+5j) Gloster,
   (+6j) ...,
   (+7j) Fuji Kiku-8.
 Groupe F: floraison très tardive (de: sehr spät):
   (+8j) Reinette rouge étoilée,
   (+11j) Api,
Un groupe a une durée de 4 jours et il est évident qu’une floraison centrée en fin d’une période s’associera bien à une floraison en début de la période suivante alors qu’une floraison en début de période a moins de succès avec une floraison en fin de période suivante qui peut être éloignée de 7 jours ...
Ces méthodes permettent d’éliminer les floraisons beaucoup trop écartées qui ne donnent donc aucune chance à une fécondation croisée. On peut parfois trouver ces indicateurs dans les listes de nurseries ou de vendeurs de pommiers mais, hélas, ils ne renseignent que les cultivars qu’ils vendent. Mieux vaut donc se référer à une très grande nurserie.

La seconde méthode, plus précise, part de relevés journaliers établissant les périodes F (premières fleurs), F2 (pleine floraison) et G (chute des pétales). Les résultats annuels sont alors normalisés par rapport à une variété de pommier servant de référence. On retrouve ainsi le centre de la période de floraison de chacune des autres variétés à + ou - n jours par rapport au centre de la période de floraison de l’espèce choisie pour référence. On pratique de préférence les relevés sur une période de 11 à 12 ans (un cycle bien connu de l’activité solaire ) et on fait les moyennes par espèces. On obtient donc une liste avec par pommier un nombre de jours situant relativement sa période de floraison par rapport à une espèce de référence.

Biodiversifiez votre verger! Avec les variétés proposées dans les jardineries (en général pas toutes disponibles dans la même!), vous pouvez aligner des petits gobelets diploïdes écartés de 2 mètres, ou mieux des petits fuseaux (basses-tiges à axe central plusieurs fois rabattu) écartés d'1m20, ordonnés en tenant compte de la date centrale de floraison, au moins du groupe (A, B, ...).
Tant qu’ils sont jeunes n’hésitez pas l’hiver à en croiser certains selon l’ordre des floraisons que vous avez observé tout en essayant de garder adjacents des pommiers génétiquement compatibles. (Si vous habitez une région où de fait on pratique la rétention du savoir scientifique, évitez simplement de planter à côté l'un de l'autre un parent et un de ses descendants. Parfois on ne connait pas le parent qui a fourni le pollen, c'est pourquoi, tout pépiniériste sérieux vous indiquera le S-génotype selon la dernière renumérotation adoptée par la communauté scientifique internationale.) Notez bien que si vous avez des porte-greffes différents, ils décaleront les dates des floraisons. (Même pour une variété ancestrale, tout pépiniériste sérieux vous indiquera toujours le porte-greffe et le S-génotype. Exemple: Roter Jonathan /M7 s7s9.)

Tuscan (Bolero)A-11Wijcik x Greensleevess5s10
Nela®A-10Prima (s2s10) x Krasava [Otcovo × Wagener]?
KARNEVAL®B-8Vanda (s5s7) x Cripps Pink (s2s23)s7s23 ?
Trajan (Polka)B-7Golden Delicious x Wijciks2s25
Transparente BlancheB-6Semis chanceuxs1s5
Alkmene ’Cevaal’B-5Cox's Orange Pippin x Doctor Oldenburgs5s22
IdaredB-5Jonathan x Wageners3s7
Joseph MuschB-5Triploïde anciennement cultivé à Lièges1s10s46
Red TopazB-5Rubin x Vandas2s5
Red DevilC-4Discovery (s10s24) x Kent (s3s9)
Beauty of BathC-3Worcester Parmäne (s2s24) x ? s10s?
ArianeC-3développée par l’INRA (France)
MerkurC?Topaz s2s5 x Rajka s5s7 s?s7
Granny SmithC-2Semis chanceuxs3s23
Red JonathanC-2Semis chanceuxs7s9
HeliodorC?Golden Delicious (s2s3) x Topaz (s2s5)?
Tentation® delblushC G. Delicious x (G. Delicious x Jonathan s7s9)
Rebella®C-2Golden Delicious (s2s3) x [James Grieve (s4s24) x BX44,14]
MelroseC-2Jonathan x Red Deliciouss9s19
Delbarestivalle® delcorfC-1Stark Jonagrimes x Golden Deliciouss2s10
Discovery, RosetteC-1Worcester Pearmain (s2s24) x Beauty of Baths10s24
RubinolaC-1Prima x Rubins2s3
SpartanD+0McIntosh x Reinette Yellow Newtons9s10
CollinaD+0Priscilla (s3s9) x Elstar (s3s5)s5s?
StarkrimsonD+0mutant de Starking Delicious s9s19
AhristaD+0TSR15T3 x Elstars3s10
RedChief DeliciousD+0mutant de Red Deliciouss9s19
Golden DeliciousD+0semi chanceuxs2s3
RajkaD+1Sampion x Katka (UEB 12/1)s5s7
WinstonD+1Reinette Cox's Orange x ?s3s9
Golden OrangeD+1Ed. Gould Golden x PRI 1956-6
Delbardivine® delflogaD+1Croisement de Florina (s3s9) avec gala Tenroy (s2s5)
SantanaD?Elstar (s3s5) x Priscilla NL (s3s9 ?)
Corail® PinovaD+2Golden Delicious (s2s3) x Clivia (s5s9)
EcoletteD+2Elstar x Primas3s10
Ingrid MarieD+2Reinette Cox's Orange x ?s5s43
Elstar ’Elshof’D+3Golden Delicious x Ingrid Maries3s5
Querina® FlorinaD Jonathan x PRI 612-1s3s9
Rewena®D-E?(Reinette Orange x Oldenburg) x BX 44,14s3s9
GoldrushE+4Golden Delicious x Coop17s2s19
GlosterE+5Pomme Cloche x Richared Deliciouss4s19
Fuji Kiku®-8E+7Ralls Janet x Red Deliciouss1s9

Un truc: si vous alignez plusieurs petits pommiers dans votre jardin, placez ceux à floraison plus tardive au bout le plus ensoleillé de la ligne; cela rapproche les dates de floraison et favorise donc la fécondation croisée.

Si le centre de la période de floraison d’un pommier se trouve à + ou - 3 jours du centre de la période de floraison d’un autre, alors une des conditions de la fécondation croisée est parfaitement remplie.
(Exemple: Reine des reinettes +2 signifie une période de floraison décalée deux jours plus tard que Golden Delicious)
N.B. Les grandes nurseries utilisent le pommier Golden Delicious comme référence car il intervient souvent dans leurs recherches.

La quatrième condition est la compatibilité génétique. Avant 2010 on examinait seulement la parenté (pedigree) mais aujourd’hui on se réfère au S-génotype qui permet de différentier la compatibilité partielle (1 seul allèle différent entre les deux pommiers).
Les pommiers ne sont pas assez autofertiles, les variétés triploïdes ne le sont pas du tout. Ils porteront toujours de plus beaux fruits s’ils sont à proximité d’une autre variété avec un S-génotype compatible (deux allèles différents entre les deux pommiers); on remarquera lors d’une fécondation croisée que les pépins sont plus nombreux et plus gros. Avec un seul allèle différent la fécondation est dite semi-compatible car elle aura lieu quand même.
Quand on ne dispose pas du S-génotype, il est important de veiller au moins à ce que la pollinisation se fasse par une variété qui ne soit ni le père, ni la mère, ni un descendant direct. Pour choisir un bon pollinisateur, il est donc utile de bien connaître l’origine des gènes de la variété que vous plantez. En pratique, pour obtenir des qualités gustatives, de nombreux pommiers ont la Golden Delicious comme parent direct: ce n’est donc pas une bonne idée de planter chez vous cette espèce, même si elle fourni du pollen en quantité et au bon moment car vous limitez alors énormément votre choix d’autres variétés aussi délicieuses et meilleures que la GoldenDelicious. Vous devez donc vous méfier d’affirmations simplistes du genre Bon pollinisateur: ce n’est vrai que si le pollinisateur n’est pas un parent direct de la variété à féconder et si les époques de floraison coïncident à 5 jours près.
Vous pouvez obtenir la liste des liens de parenté des variétés de pommes dans vos cercles horticoles locaux, parfois dans les listes des grandes nurseries. Pour la liste des S-génotypes, les publications sont encore très discrètes et ne se trouvent pas dans toutes les bibliothèques publiques. (Tout pépiniériste sérieux vous indiquera le S-génotype, même pour une ancienne variété.)

Pourquoi exclure de votre jardin la Golden Delicious, un pommier que l’on dit un si bon donneur de pollen?
Planter les dernières créations contribue à avoir de jolies et délicieuses pommes sur des arbres sains sans devoir exagérer les fongicides et pesticides nocifs à l’environnement et à notre santé. Par exemple, planter un Golden Delicious nécessitant donc de très nombreux traitements chimiques (une quinzaine de traitements fongiques par an) est un mauvais choix alors que, planter une création très résistante à la tavelure et issue de croisements naturels avec lui, permet d’hériter de ses caractéristiques gustatives en préservant votre santé et l’environnement.
Il existe une raison génétique dont il faut tenir compte! La variété Golden Delicious est un parent direct de très nombreuses autres variétés qui ne seront donc pas bien fécondées par lui qui n’est que semi-compatible.

La dernière condition est que la pollinisation se passe bien, c’est à dire que le pollen soit transporté par des insectes butineurs actifs.
Les grains de pollen lourds des pommiers ne s’envolent pas facilement: la pollinisation se fait par les insectes. Avec le climat belge, l’insecte essentiel est le bourdon car il travaille même quand il pluvine. Les abeilles domestiques ne sont seulement nombreuses qu’à proximité des ruches des producteurs de miel et nettement moins nombreuses que les bourdons partout ailleurs.

Petits secrets d’optimisation.
Sur un pommier les fleurs sont groupées en inflorescences. Sur ces goupes ou "clusters", la fleur centrale (en: the king blossom) fleurit avant les autres et doit être fécondée. De plus, sur chaque fleurs, du pollen compatible doit être déposé deux jours de suite. Donc, pour bien polliniser et féconder, même si cela semble curieux, plusieurs jours consécutifs sont concernés ... !
Rappelons qu'il faut très peu de pollen pour féconder tout un verger: pas besoin d'un pommier réputé pour son abondance de pollen, ce que les anciens baptisaient 'bon pollinisateur'!


Concurrence entre les sources de pollen et de nectar.

Le pommier est un arbre pollinifère et nectarifère qui s’inscrit dans la biodiversité normale d’un jardin. Evitez donc de lui créer localement un biotope inapproprié en plantant à proximité des arbres inutiles qui fleurissent en même temps et qui détourneront les insectes butineurs. Les haies mellifères sont des réservoirs d’insectes très divers à exclure en horticulture car non sélectives et très nocives aux humains qui ont le droit de respirer sans être affectés par du pollen allergisant. Dans un jardin, on favorisera par des nichoirs certains gentils insectes butineurs (abeilles solitaires) et certains insectes prédateurs (coccinelles) mais on n’y élève pas n’importe quoi!
Vos voisins mais vous aussi pouvez être à la source du problème de concurrence. Par exemple, si vous semez quelques pissenlits dans votre verger, les abeilles les préféreront aux fleurs de vos pommiers ... La politique des prés fleuris c’est évidemment pour les moutons de Panurge!
Vous avez compris: si quelques pissenlits influencent la pollinisation, que dire des grands arbres perturbateurs tel l’érable sycomore ou le bouleau!

La fécondation par le pollen d’un pommier d’ornement.

Dans un petit jardin, planter un pommier d’ornement pour féconder les pommiers à fruits consommables n’est pas une bonne solution car on perd un emplacement productif: un pommier normal ayant une bonne résistance aux maladies satisfera tout autant de variétés, par exemple un Alkmene Cevaal s5s22. Evitez l’habituel Reine des Reinettes trop adoré des pucerons!
Si vous choisissez d’utiliser un pommier ornemental, achetez une espèce qui résiste aux maladies donc qui évite de les transmettre: Coccinella® courtarou ou Perpetu® Evereste. La meilleure alternative est de choisir un pommier colonnaire résistant aux races communes de tavelure.

VOUS pouvez y arriver avec assez peu de difficultés ...

Vous ne trouverez pas dans la même jardinerie toutes les variétés que vous souhaiteriez planter dans votre jardin. Certaines jardineries proposent principalement les variétés peu intéressantes classées RGF, d’autres se limiteront aux variétés fournies par une pépinière non autorisée à en reproduire certaines, ...
Ne laissez pas le marchand choisir à votre place!
Ce que vous ne trouvez pas en Wallonie, achetez-le ailleurs!
voir Le Jardinier du Nord, FruitBomen, Central Jardin, FruitTuin, etc.


Donc, vous avez compris: chez vous, c’est très simple.
Méfiez-vous des tableaux commerciaux vagues et trompeurs avec une colonne pollinisateurs:,
dans la disposition tenez compte des périodes de floraison et des parentés des variétés,
et mangez vos pommes, ce sont les meilleures pour votre santé!


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Quels pommiers choisir pour son jardin?
Dans son jardin, des pommiers avec des pommes, c’est facile.
Des pommes qui conservent l’hiver ou pas?
Pourquoi choisir les nouvelles variétés de pommiers domestiques?
Les pommiers domestiques. (page principale)


Ne plantez pas chez vous des arbres inutiles et très nocifs à votre santé:
bouleau, hêtre, noisetier, cornouiller mâle, charme, aulne, orme, catalpa, châtaigner, olivier, troène, platane, tilleul, saule mâle, ...
Choisissez des plantes qui rapportent: des fruitiers!